Green fish de cabillaud
Bacoole, unité de transformation de noix de cajou basée à Senghalène est née de notre volonté de faire découvrir le vrai goût de la noix de cajou et développer des emplois locaux, créer de la valeur ajoutée en transformant sur place les noix de cajou.
C’est en 2014 que nous avons découvert la noix de cajou du sud du Sénégal.
Au départ, on partait pour un simple voyage touristique à la découverte de cette superbe région au sud du Sénégal, au bord de l’Atlantique.
Nous en sommes revenus avec un désir profond chevillé au corps.
Avec tente et sacs à dos et après un trajet de plus de 23h dans un bus local chargé à faire chavirer un porte containers, fatigués, lessivés, exténués nous avons débarqué par pur hasard dans la petite ville de Oussouye à 40km à l’Ouest de Ziguinchor.
Le lendemain, sous une chaleur tropicale qui nous faisait suer à grosses gouttes des pieds à la tête, notre errance nous a amené dans une unité de transformation de noix de cajou.
Par unité, surtout n'imaginez pas une usine, mais plutôt une simple maison en terre crue entourée d’arbres en fleurs, où traînait un vieux tonneau oxydé par le temps et la pluie et qui servait à cuire les noix de cajou à la vapeur.
La maison était entourée d'anacardiers (les arbres des noix de cajou), avec des pommes de cajou de couleurs variées : vert, jaune ou rouge et grosses comme le poing. A l’extrémité de ces pommes pointaient des noix dans leur coque protectrice. A chaque seconde tombaient de ces arbres dans un lourd et explosif fracas, les pommes de cajou et leur précieuse noix.
Le maître des lieux nous a présenté son unité. Il nous a tellement captivé avec son discours et sa passion de la noix de cajou, que nous avons voulu en apprendre plus.
A notre retour en France, nous nous sommes renseignés sur ce fruit sec, son origine, son commerce, sa transformation et ses produits dérivés. nous nous sommes passionnés pour cette région, pour ses hommes et ses femmes et pour cette graine miraculeuse.
Trois mois plus tard, nous retournions en Casamance pour participer à une saison de production et vivre de l’intérieur la réalité du travail de transformation de la noix de cajou : le manque de matériel, le manque de moyens pour investir et le Système Débrouille Maison (SDM).
Malgré tout, notre décision était prise. nous aiderions les producteurs locaux à écouler leurs productions. Non plus à vendre des noix brutes à des intermédiaires étrangers à des prix déraisonnablement bas, mais à avoir le juste retour de leur travail. On créerait de la valeur ajoutée sur place en développant des emplois non délocalisables. On transformerait nous mêmes les noix.
Nous y sommes retournés une troisième fois, dans le but de trouver de bons exploitants qui partageraient nos valeurs et notre vision du commerce de la noix e cajou.
Nous avons alors réhabilité l'unité de transformation du village de Senghalène, qui ne fonctionnait plus depuis plus de 10 ans. Nous avons créé 15 emplois permanents pour assurer la transformation des noix de cajou et ses différents produits.
Aujourd’hui, cela fait 5 ans que chaque année, avec plaisir et sincère bien être, nous retournons transformer quelques centaines de kilos de noix de cajou naturelles, écologiques et reconnues pour leur qualité supérieure et leur goût naturellement sucré !
Voyez Doria, notre histoire n'est pas banale et nous aimerions la transmettre à un plus grand nombre de personnes, sensibles et en recherche de produits naturels, produits artisanalement et bons pour la santé.
De plus, nos noix de cajou ne voyagent qu'à peine du Sénégal vers la France, seulement 5000 km au lieu des 25000 km que font toutes les noix de cajou que vous avez l'habitude de manger et qui viennent du Vietnam, Inde ou Brésil.