25 Octobre 2018
On y rencontre cow-boys et créatures imaginaires, héroïnes romantiques et visages intrigants, envols d’oiseaux et bribes d’écriture au fil d’une fresque que l’on découvre en progressant à la façon d’un long travelling. Alternant plans larges et détails, cette fresque se présente comme l’œuvre d’un monteur facétieux qui se serait amusé à réunir tous les genres du cinéma (Western, série Z, comédie musicale, film noir) pour créer un nouvel objet filmique qui fait la part belle à l’imaginaire. Avec FAILE, l’architecture de la gare devient le théâtre d’une multitude de scènes qui se jouent à une échelle cyclopéenne et dont les usagers de la gare attrapent un morceau au passage : on prend le train avec le souvenir d’un personnage à tête de loup curieusement souriant, on commence ou l’on finit sa journée avec l’image d’une jeune femme allongée effeuillant une marguerite.