3 Novembre 2015
Certaines sources prétendent que le parc de l'Orangerie aurait été planté en 1801 d'après des plans dessinés par André Le Nôtre.
D'autres affirment que ce n'est pas le jardinier Le Nôtre mais le capitaine ingénieur Antoine du Chaffat (huguenot) qui a dessiné, en 1735, le plan intitulé : Plan de Strasbourg, sa Citadelle et le Fort de Kehl avec tous ses Ouvrages qui ont ''este'' construit Pendant la Paix.
Au cours de la Révolution française, la ville de Strasbourg hérite de cent quarante orangers confisqués par les républicains au château de Bouxwiller et fait construire en 1804 l'actuel pavillon Joséphine (du nom de Joséphine de Beauharnais, impératrice des Français, femme de Napoléon Bonaparte de 1796 à 1809) par Valentin Boudhors1 pour les abriter.
Le parc de l'Orangerie est largement agrandi sous la période allemande, à l'occasion de l'exposition industrielle et artisanale de Strasbourg de 1895. C'est à cette époque que le lac artificiel et sa cascade sont creusés. Le parc est intégré dans la Neustadt.
Le pavillon Joséphine a été inscrit au titre des monuments historiques en 1929 alors que l'ensemble du parc a été classé en 19934.
Détruit par un incendie en 1968, le pavillon Joséphine a été reconstruit à l'identique et réaménagé pour une utilisation culturelle.
Le parc a également obtenu le label « EcoJardin ».
Aujourd'hui il ne reste que trois orangers, conservés dans les serres du parc qui sont accessibles au public à certaines dates.
L'Orangerie est un lieu de promenade privilégié des Strasbourgeois on y trouve : un zoo, une mini-ferme et un centre de réintroduction de cigognes, un bowling, un circuit de voitures pour enfants appelé « L’École de Conduite », plusieurs aires de jeux, des terrains de sports et de pétanque. Il est aussi possible de louer une barque pour naviguer sur le lac.
De nombreuses fontaines, statues et autres kiosques agrémentent les allées du parc.