14 Septembre 2012
Le Petit Trianon a été commandé par Louis XV à l’architecte Gabriel en 1762. Ce bâtiment est de style néoclassique. Toutes les façades sont différentes, celle côté cour est ornée de pilastres, la façade opposée de colonnes et les façades latérales de demi-colonnes.
Le Petit Trianon a connu son âge d’or à partir de 1774, date à laquelle il est offert par Louis XVI à Marie-Antoinette : « Vous aimez les fleurs, Madame, j’ai un bouquet à vous offrir ». La reine aménagea ce lieu selon ses goûts en y faisant venir des meubles aux décors de fleurs et de moissons.
Au 1 er étage se situent les appartements de la Reine. Marie-Antoinette fait installer dans son boudoir, un astucieux mécanisme de glaces mouvantes. Grâce à un système de poulies, des boiseries et des miroirs occultent le boudoir, offrant ainsi à la reine une plus grande intimité. Dans la salle à manger, un mécanisme de tables « volantes » avait été envisagé pour permettre de monter dans la salle la table dressée. Ainsi, la Reine aurait pu disposer d’une totale intimité, ce mécanisme n’a jamais été réalisé.
Fille de l’impératrice d’Autriche Marie-Thérèse elle épouse le futur Louis XVI en 1770. Marie-Antoinette (1755 - 1793), honore ses obligations de Cour comme les reines qui la précédèrent. Elle s’occupe des divertissements en organisant des pièces de théâtre, des grands bals, des jeux de billard et de cartes, …
Son rôle de Reine lui impose les contraintes de l’étiquette : audience, repas publics... Elle aime donc trouver refuge régulièrement au Petit Trianon et au Hameau (petit groupe de maisons rurales). Elle est rapidement peu appréciée par la Cour et le peuple qui la surnomme « l’Autrichienne ». Après son arrestation à Varenne avec toute sa famille, elle est enfermée au Temple de la Conciergerie où elle y restera le temps de son procès jusqu’à son exécution en 1793, sur l’actuelle Place de la Concorde, ancienne place royale.
Elisabeth Louise Vigée - Le Brun , Portrait de la reine Marie-Antoinette dit « à la Rose», XVIIIe siècle © RMN
Vendredi prochain, je vous parlerais du Hameau de Marie-Antoinette.