Château de Champs-sur-Marne
Aujourd'hui, pas de recette mais une visite dans les jardins du Château de Champs-sur-Marne qui se trouve à 18 km à l'est de Paris, joyau de l'architecture classique en île de France.
Actuellement ne sont visible que les jardins qui sont gratuits. Le château est fermé au public pour cause de restauration et sa réouverture est prévue en 2012.
Le parc du château est constitué d'un jardin à la française et d'un parc à l'anglaise, le tout sur 85 hectares.
Le jardin à la française a été dessiné vers 1710 par Claude Desgots, neveu et élève de Lenôtre, célèbre architecte paysagiste ayant réalisé celui de Versailles. Ce jardin est constitué principalement d'un parterre de broderies de fleurs et de deux bassins.
Le parc à l'anglaise est constitué de grandes et belles pelouses, de plusieurs statues mais aussi de nombreuses variétés d'arbres.
De somptueux parterres de broderies forment la partie centrale. Une double rangée de tilleuls les encadrent. Ces broderies de buis en volutes, becs de corbin et autres formes sont une sobre reconstitution de broderie XVIIIè. Carrés et plates-bandes sont frangés intérieurement de brique rouge pillée.
L'allée centrale qui sépare les broderies conduit à un premier bassin rond décoré au centre par la déesse Scylla, entourée de monstres marins. Dans la mythologie, Scylla, déesse d'une grande beauté, aurait refusé les avances de Glaucus, qui, très épris d'elle et vexé de ce refus, l'aurait transformé en monstre marin afin que plus jamais elle n'attire les regards. Ce groupe en plomb doré, c'est donc ici que la première étape de cette métamorphose.
A l'est du château, on rencontre un important décor de treillage : "Le salon de Madame", autre particularité de Champs. Ce "salon de thé", "théâtre de verdure" fut aménagé par les Duchêne pour l'agrément de Madame Cahen d'Anvers sur un modèle XVIIIè. Dans cette salle rectangulaire, la fabrique de treillage se compose d'une haute travée centrale et de deux travées latérales plus petites.
De là, parent deux allées vers les bosquets rappelant le décor de menuiserie des jardins à la française de Le Nôtre. Là, sur des socles trônent des allégories des quatre saisons, bustes anciens.
Regardant vers l'ouest, on aperçoit l'Orangerie : création des Duchêne pour les Cahen d'Anvers, cette délicate architecture permet la préservation des orangers. Avant d'y accéder, il faut remarquer un if gigantesque qui, selon la légende, aurait été planté par Bossuet, évêque de Meaux au XVIIè.